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Dabbabi: Le stade Zouiten fermé sous prétexte de manque de sécurité

Imed Dabbabi, président de la commission de la jeunesse et des sports à la mairie de Tunis, a expliqué ce jeudi, lors de son passage dans Forum sport, que le stade Chedly Zouiten était fermé avant la révolution, pour des raisons de sécurité. 

"La clôture métallique n’était pas conforme aux normes. Elle a été donc reconstruite. Ensuite la mairie a procédé à une remise aux normes du stade. La commission en charge de l’homologation des terrains a effectué cinq visites au stade et à chaque fois, d'autres lacunes apparaissaient et le feu vert n’a pas été donné pour la réouverture du stade". 

Volonté politique

Dabbabi a expliqué que cette commission est composée de représentants de la protection civile, des unités de sécurité et de la commission des sports. "Les réunions ont été multipliées et nous nous sommes heurtés, encore une fois, au problème de la sécurité. C'est pourquoi Le stade est devenu comparable à la prison de Guantanamo, selon les dires de l'intervenant.

Et si la commission des compétitions de la CAF a demandé, pour homologuer le stade, l’enlèvement de la clôture métallique, les forces de l'ordre affirment que sans elle, elles ne peuvent assurer la sécurité des spectateurs. "Clair,qu' il n’y a pas de volonté politique pour la réouverture du stade", a-t-il commenté.

Or, la mairie de Tunis attendait l’homologation du stade pour refaire le gazon qui coûte 600 mille dinars. "Plusieurs clubs louent le stade pour leurs stages et entraînements, malgré l’état de la pelouse. Cela entraîne 200 mille dinars par trimestre, comme frais d’entretien…Mais le stade  sera rouvert, quand même, malgré les obstacles et les avis contradictoires des commissions", a noté Dabbabi. 

PPP

L'invité de Forum sport a par ailleurs appelé à un partenariat public-privé (PPP) et à la gestion des stades par des investisseurs privés et aux grandes compagnies. "L’Etat ne peut pas tout gérer et il faut changer la logique. Nous sommes dépassés par d’autres pays qui ont su investir dans le sport. Il fallait plutôt donner plus d’intérêt au sport capable d’apaiser les tentions sociales et de sauver la jeunesse de la délinquance et de l’intégrisme", a-t-il conclu.